L’hermine était pourpre

L’épouse d’un avocat est sauvagement assassinée. Bien évidemment, le mari a des problèmes donc, il devient le suspect N° 1 pour le juge, mais ses collègues ne l’entendent pas comme ça. Police, bâtonnier et avocats mènent l’enquête. (Beaucoup de monde pour pas grand-chose !)

Un polar bien français, bien gentillet et plein de prétentions qui survole un tas de sujets : la police, la justice et l’injustice, la bavure, l’information qui manipule, les manifs et comment les juguler après que les voitures ont flambé, les roms, le vélo, etc. Beaucoup de poudre aux yeux pour une enquête tirée par les cheveux et cousue de fils blancs.

Bien évidemment, l’auteur ne casse du sucre sur personne ce qui lui a permis d’obtenir le « Prix du Quai des Orfèvres 2012 » (tiré en novembre 2011).

Un livre très policé. Trop pour moi. Il en devient naïf et insipide.

À lire quand on ne veut pas réfléchir, pour se préparer au sommeil, par exemple.

L’hermine était pourpre
Pierre BORROMEE
Fayard, 2011, 378 p.
La Martine somnolente

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