Le Fusil de chasse

Trois lettres nous apprennent l’infidélité d’un homme.
Trois femmes écrivent au même homme.
Tout d’abord la fille de sa maîtresse, puis sa femme et enfin sa maîtresse.
Trois positions différentes et une même souffrance pour garder le secret et sauver les apparences.
Une écriture lapidaire et fleurie à la japonaise.
Vaut-il mieux aimer ou être aimé ?
Un livre qui se lit facilement, mais ne se raconte pas.
À savourer égoïstement.
La Martine
INOUÉ Yasushi
Poche 2011 (Stock 1963 – 1949) Que 88 pages

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Eux sur la photo

« Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer : Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Son seul indice : deux noms sur une photographie retrouvée dans des papiers de famille. Une réponse arrive : Stéphane a reconnu son père.
Commence alors une longue correspondance, parsemée de détails, d’abord ténus puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant des archives et cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. »
Un roman épistolaire palpitant puisque les éléments nous sont donnés petit à petit, crescendo jusqu’à la fin. Le tout entrecoupé de la description d’une photo avec une telle profusion et précision du détail qu’il me semblait l’avoir sous les yeux.
Un livre très bien écrit qui m’a passionnée au point de ne pas sauter une ligne et même de le relire 3 fois pour bien m’imprégner de la situation et pour le plaisir de lire. Voilà qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps !
Je vous en dévoile un peu plus. Il s’agit de deux histoires d’amour. Celle malheureuse des parents dans les années 68 puis celle des deux jeunes, 30 ans plus tard, plus décontractés, avec de l’humour parfois, mais lente et pleine de pudeur, de respect et d’amour des autres. Il n’est pas facile d’admettre la trahison des autres. Mais, Chuttttt !
Un vrai bain de jouvence et un grand plaisir de lecture.
La Martine « in restauro »
GESTERN Hélène
Arléa, 2011, 274 p.

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Se résoudre aux adieux

Voici un garçon fort sympathique semblant avoir beaucoup de succès auprès des dames. Il publie les livres à peu près à la même cadence que Amélie Nothomb. Cette histoire de femme abandonnée envoyant des lettres à son amour perdu m’a semblé plutôt tarabiscotée. Le roman pour midinettes n’est pas loin. À son crédit: sa capacité à vivre dans la peau du personnage principal, ce que l’on appelle l’empathie. Ceci est donné à peu d’hommes (je parle ici des êtres humains de sexe masculin). Pour le reste un livre laissant peu de traces.

Amitiés plume au vent,

Guy.

Se résoudre aux adieux
Philippe Besson
Julliard
188 p.

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