Mon voisin le théâtre

Il y a un an et demi, en passant devant le 14 rue Desaix (Paris 15), mon regard a été attiré par une porte qui semblait condamnée sur laquelle était collée une affiche faisant de la pub pour le théâtre « comédie tour Eiffel ».

J’ai mis un certain de temps avant de comprendre qu’il pouvait y avoir un lien entre l’affiche et la porte. « Un théâtre ? Ici ? Ça se saurait. Et puis, l’immeuble semble bien trop petit pour abriter une scène et des gradins, sans parler des coulisses ».

J’avais bien vu de temps en temps un attroupement devant la porte, mais, en les observant, je pensais plus à des joueurs de tarot ou à des philatélistes qu’à des spectateurs.

Cet après-midi, j’ai regardé plus attentivement l’affiche. Il y avait une adresse internet : http://www.comedietoureiffel.com/. En rentrant chez moi, j’ai voulu en avoir le cœur net.
Il y avait bien un théâtre 14 rue Desaix et on y jouait une pièce à 20h30 au titre prometteur « 5 minutes de plaisir, 30 ans d’emmerdes ».

Je réserve en ligne et me pointe à 20h20. Il y a du monde et je prends ma place dans la queue.

Comme les autres, j’entre par la scène et manque de buter sur l’un des jouets qui jonchent le sol. Les spectateurs se serrent sur les gradins. Le maître des lieux apporte un tabouret à ceux qui, comme moi, dépassent du rang. Il apporte aussi une sucette en lot de consolation. L’ambiance est bon enfant.

Une fois assis sur mon tabouret et ma sucette entre les dents, je regarde la scène et constate que les coulisses…c’est la rue Desaix. Les acteurs l’utilisent effectivement comme un prolongement de la scène.

Deux acteurs en l’occurrence, Laure Majnoni et Gilles Hoyer qui jouent un couple (Laure et Gilles) libéré de leurs affreux bambins le temps d’un week-end.

Le scénario est un peu simple, mais les répliques font souvent mouche, l’énergie et la bonne humeur des deux comparses est communicative et l’utilisation de l’espace est astucieuse Bref, l’assemblée est séduite. J’ai passé un très bon moment et je reviendrai, c’est certain.

Edouard

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Les deux sœurs

L’histoire commence par les fariboles de l’aïeul qui fut un des favoris de la grande Catherine de Russie. Pour ses bons et loyaux services il a eu une paire de boucles d’oreilles en diamant et un traité, rédigé de la propre main de sa célèbre dulcinée : « De l’art d’aimer et d’être aimé ». Nous en avons des extraits répétés tout le long du livre, voire l’intégralité, peut-être. Comme j’ai sauté…

D’héritier en héritier, les « joyaux de la couronne » (le traité étant le plus précieux) sont partagés entre deux sœurs. Émouvante description de l’amour que ces deux sœurs se portent d’autant plus qu’elles sont totalement différentes. Le tout se passant sous la belle époque de la Russie blanche et rouge. Donc, fuite éperdue du comte Zadonski et de sa famille.

Famille partagée en deux ; le père et la fille aînée tournés vers l’avenir, la mère et la nunuche cadette soupirant de nostalgie.

Ah ça, pour bouger ça bouge. Nous voyons du paysage et mon cher désert.

Je me demande si je n’adore pas le désert parce que je ne le connais pas. Il est des rêves qu’il vaut mieux ne pas réaliser.

À part certaines descriptions, je me suis ennuyée comme un rat mort.

Les histoires d’amour sublime me laissent de marbre et me pompent grave.

Mais pour les amateurs, c’est un très beau roman d’amour.
FÉDOROVSKI Vladimir R Fév.-12

Feryane, 2004 (1997), 454 p.
La Martine

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Le cas Sneijder

Encore un roman qui vise juste. Depuis de nombreuses années, Jean-Paul Dubois (Une vie française, Monsieur Tanner…), régale ses lecteurs avec des personnages déjantés et pittoresques.
Seul rescapé d’un accident d’ascenseur (!), Paul Sneijder fait le bilan de sa vie. Marié à une femme flambeuse, flambante et surtout alcoolique, il se retrouve veuf , avec une fille qu’il adore. Remarié avec la prénommée Anna, il devient le père de deux jumeaux (il les appelle les univitellins) qui restent pour lui de parfaits étrangers. Sa femme est envoyée à Montréal pour son travail, et c’est là qu’aura lieu l’accident. Après un coma prolongé, il est victime de crises d’angoisse, et se voit obligé d’accepter un travail de ‘dog walker’ (littéralement promeneur de chiens), au grand dam de son épouse, qui aimerait le voir occuper des fonctions plus prestigieuses. On rencontre une série de personnages hilarants, la grande ville est décrite comme une mangeuse d’hommes, et l’histoire ne se terminera pas bien pour ce marginal déraciné.
Comme dans chacun de ses livres, l’auteur montre les points où notre société fait mal. Désabusé et mélancolique, il amuse par son regard inattendu sur le monde. On sort du livre ébloui et incollable sur la technique des ascenseurs.

Amitiés élevées,

Guy.

Jean-Paul Dubois – Ed. Olivier – 218 p.

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Blog et visiteurs

Blog et visiteurs

Ceux d’entre vous qui auront lu « Édition et Freddy » savent que, sans abandonner la quête éditoriale, je m’engouffre aujourd’hui dans des chemins aux contours imprécis.

En parallèle, je mène une autre quête qui, pour moi, est au moins aussi importante que la recherche d’un éditeur et qui est la raison d’être de ce blog.

Depuis sa création, le concept a évolué et s’est étoffé. Certains d’entre vous auront peut-être remarqué la présence de Guy et Martine qui viennent aujourd’hui m’aider à le nourrir. Je les remercie au passage. Certains encore se seront peut-être aventurés sur la page « mon blog et moi » où j’expose ma conception de la culture :

La vraie culture, ce n’est pas seulement savoir que le Général Lee était un grand nom de la guerre de Sécession, mais aussi savoir que c’était le nom de la voiture des frères Duke dans « shérif, fais-moi peur ».

Je voudrais que cultureDoud soit un concept évolutif, pas un portail narcissique, mais un lieu d’expression culturelle très large. J’invite donc tous ceux (et bien entendu toutes celles) qui seraient intéressés par ce projet à me contacter.

Doud étant le diminutif d’Édouard, le nom « cultureDoud » faisait un peu mégalo. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rebaptiser ce blog « Général Lee ».

Ce premier billet, c’est à chacun de vous, mes 4000 visiteurs, que je souhaite l’adresser. Ce que je sais, c’est que vous n’êtes ni une fois 4000 personnes, ni 4000 fois une personne. Je connais certains d’entre vous, mais pas la plupart. Vous êtes arrivés par Google, par Facebook, par le site du Monde, par Bouquinet, par Hellotipi, par Ecrivants-bitieux, par hasard ou par erreur.

Je n’ai pas été surpris du succès de certains articles comme « Kate à l’assaut du Castle » ou « Le retour de la brosse à dents ». Je n’ai pas non plus été surpris par votre intérêt pour « Mon amie Nane » puisque les occurrences sur Google sont limitées.
Par contre, je ne m’explique toujours pas celui pour « Papa Néandertal ? », un article qui parle d’une petite émission diffusée sur France 3 un dimanche soir à 22h45 il y a un an et demi et qui continue à être consulté régulièrement.

Vous n’êtes pas très bavard : 30 commentaires pour 99 articles, mais il est vrai que jusque à maintenant, je ne vous ai pas invité à vous exprimer. Je souhaite que « Général Lee » (et plus particulièrement sa rubrique « Blog ») soit plus interactif que « cultureDoud ».

À très bientôt

Édouard

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Le comte de Monte Cristo

Lu avec kindle : http://www.ebooksgratuits.com/

Je n’ai pas le souvenir que l’on m’a conseillé la lecture de ce chef-d’œuvre quand j’étais gamin. Cette histoire de vengeance n’est en effet pas très politiquement correcte.

Le canevas: Edmond Dantès, jeune marin, est arrêté lors du retour de son navire au port de Marseille. Il s’agit d’une dénonciation anonyme. Il sera enfermé pendant 14 ans au château d’If, la forteresse au large de la ville. Son voisin de cellule, l’abbé Faria, lui révèle l’existence d’un trésor faramineux sur l’île de Monte Cristo, au large de la Corse. Edmond arrive à s’évader, et, devenu comte, il se vengera de tous ceux qui l’avaient fait emprisonner.
Une grande variété de crimes, allant de l’arme blanche à l’empoisonnement, en passant par les armes à feu. Des scènes dignes de romans policiers qui n’arriveront que 80 ans plus tard.

Alexandre Dumas père était un auteur prolifique. Certains chapitres ont manifestement été écrits par des ‘nègres’ (lui était métis…). Quand le maître reprend la plume, on se régale.

La moralité? Après tout, on s’en fout.

Amitiés dix-neuvième,

Guy

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Le secrétaire italien

« Sherlock Holmes est de retour !

Il reçoit un télégramme de son frère Mycroft, l’appelant à l’aide ».

Avec le Dr Watson, ils prennent le train pour l’Écosse. et moi celui du sommeil à la page 60. Au lit à 21 h 30, il y a longtemps que cela ne m’était pas arrivé ! Au moins, je n’ai pas perdu mon temps (si, une soirée, mais bon…). Me forcer à lire un livre qui ne m’intéresse pas ne serait pas une façon d’éviter l’échec, mais de plonger dans le masochisme.

Ce genre de polars, comme ceux de la Higgins Clark m’ennuie à dormir debout.

C’est simplet, pompeux, archaïque avec des énigmes codées de ficelles niaises et, le tout, dans un jargon tellement politiquement correct que j’ai eu du mal à suivre.

L’avantage de ces polars à l’eau de rose, c’est que l’on ne fait pas de cauchemar. Il n’y a aucune action, aucun suspense, que du blabla insipide.

Je crois, en plus, que je n’ai aucun atome crochu avec ces fadaises chics du XIXe siècle.

Entre le thriller juteux et ÇA, heureusement qu’il y a autre chose.

La Martine en rogne.
CARR Caleb

Le secrétaire italien

Feryane, 2007 (2005), 382 p.

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Sunset park

Après quelques hésitations, Paul Auster semble avoir retrouvé la forme.

Miles, 28 ans, s’est expatrié en Floride après le décès accidentel de son demi-frère.
Il se sent responsable de cette mort, et fuit tout contact avec sa famille.
Son travail: vider des maisons dont les propriétaires ont été expulsés suite au non-remboursement des subprimes bancaires.
Il tombe amoureux d’une jeune fille d’origine mexicaine. Malheureusement pour lui , elle est
mineure. Victime de chantage, il retourne à New York, où il squatte une maison en compagnie de deux jeunes femmes et de son ami Bing.
Il renouera difficilement avec son père, et son statut de semi-clandestin lui causera de nouveaux déboires.

Ce livre est fort éloigné d’une description optimiste de la société américaine.
On retrouve en filigrane l’intolérance et la violence d’un pays qui se voudrait la plus grande démocratie de notre planète.

Paul Auster partage la vie de Siri Hustvedt, écrivaine également talentueuse et désenchantée. On ne doit pas rire tous les jours dans la famille Auster.

Amitiés paumées,
Guy.

Actes Sud – 317 p.

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Edition et Freddy

Quatre mois que j’ai envoyé mon manuscrit à huit éditeurs. La première réponse avait fait l’objet du billet « édition et refus ». Elle aura été la plus positive.
La deuxième réponse était une lettre type qui débutait par « madame, monsieur » sans citer mon roman. Les trois autres réponses qui suivirent étaient un peu plus personnalisées, mais du même tonneau. L’une d’entre elles était assez mal écrite et une autre était peut-être un peu trop bien écrite compte tenu du peu de consistance du message. Au bas de ces quatre courriers, un paragraphe précisait que si je ne venais pas chercher mon manuscrit sur place dans un certain délai, il serait détruit (je n’y suis pas allé).
Au début de l’année, il me manquait trois réponses. La sixième réponse négative m’est arrivée aujourd’hui par mail en réponse à une relance faite la semaine dernière. A midi, j’ai eu la septième réponse par téléphone : « on ne répond que si on décide de publier. Au bout de deux-trois mois, il faut considérer que la réponse est négative». La dernière m’est arrivée par déduction. Sur le site de l’éditeur, il est indiqué qu’une réponse écrite est envoyée dans les trois mois de l’envoi du manuscrit et qu’après quatre mois, celui-ci est détruit. Je n’ai pas reçu de réponse, mais cela fait quatre mois que j’ai envoyé mon roman. Dois-je considérer que c’est un refus ? Je considère que oui même si ce n’est pas très clair. Je ne veux pas d’un huitième refus explicite.
Je réalise maintenant ce que la première réponse avait d’extraordinaire. Non seulement le manuscrit m’était retourné, mais il y avait des vraies orientations et une signature avec un nom et un prénom. En relisant mon guide fétiche, j’ai compris ce que ce patronyme avait de précieux : une personne à laquelle renvoyer un manuscrit retravaillé.
– Et maintenant ?
– …
– Le retravailler et le renvoyer au premier éditeur qui a donné sa réponse ?
– Oui.
– L’envoyer à d’autres éditeurs ?
– Peut-être.
– Explorer d’autres modes de diffusion (BD, boîtes de prod, édition numérique, concours…) ?
– Peut-être.
– Se lancer dans l’écriture d’un nouveau roman ?
– D’ici la fin de ma vie, certainement, mais pas tout de suite (trop chronophage).
– Continuer à écrire ?
– Pfff…évidemment.
Bref, comme dit Freddy Mercury : the show must go on.

Edouard

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Vice caché

Au début des années 70, Doc Sportello, détective hippie de la communauté de Los Angeles, se met à la recherche d’un certain Mickey Wolfmann je ne sais plus sur la demande de qui et pour des raisons qui ne m’ont pas semblées très claires.

Bienvenue dans le monde du polar psychédélique…blagues à la con qui ne peuvent faire rire qu’un junkie à la limite de l’overdose, dialogues qui ne veulent rien dire, personnages qui s’introduisent dans l’intrigue sans trop qu’on sache pourquoi et qui en sortent comme des courants d’air… Comme un naufragé au milieu de l’océan, j’essaie de m’accrocher à quelques noms et références qui surnagent de ce brouillard qui sent fort le cannabis : Bigfoot, Shasta, Puck, Sharon Tate, Charles Manson, le continent perdu de Mu, les Lémuriens, le Viet Nam…quelques références cinématographiques aussi.

Il n’est pas rare que je lise des livres auxquels je ne comprends rien. Généralement, si ça ne s’arrange pas à la page 150, c’est qu’il faut chercher autre chose qu’un fil conducteur : une musique comme chez Céline par exemple. Entre les pages 150 et 350, il ne se passe rien. Le brouillard est toujours plus épais et je ne sens rien. Si je n’avais pas passé quelques heures dans le TGV, si je ne m’étais pas retrouvé quelques jours dans les profondeurs de la campagne gasconne, il est probable que j’aurais laissé tomber.

À partir de la page 350, les choses semblent se dissiper un petit peu. Ce n’est pas une musique, mais un parfum (j’aurais dû m’en douter), un parfum aigre-doux et acidulé qui fait penser à la photo de couverture sur laquelle une femme rouge se détache au milieu de zones irisées vertes et jaunes. Un parfum qui ressemble certainement aux paradis artificiels que Thomas Pynchon (l’auteur) a connus. Il avait 33 ans en 1970,

Vers la page 500, de nouveau l’envie de tout arrêter, de tout envoyer promener. Je continue tout de même, mais pour le challenge, pour ne pas avoir un sentiment d’échec, mais peut-être aussi par addiction inconsciente.

Ce soir, il ne me restait que 5 pages. En fournissant un dernier effort, je m’y suis replongé. Les trois dernières pages ont été fantastiques. Sans doute parce que je touchais enfin au but, mais aussi par ce qu’elles étaient d’une fluidité extraordinaire et hautement poétiques. Bref, ces trois pages m’ont laissé sur le cul et m’ont obligé à repenser l’ensemble.

J’ai alors visualisé l’histoire d’un beatnik qui fumerait un joint, mais dont l’histoire serait racontée en commençant par la fin, comme si le mégot jeté à terre s’élevait dans les airs pour se visser entre les dents du gars, avant de se recomposer petit à petit.

Je ne sais pas du tout pourquoi j’ai cette image en tête. Doc me dirait « c’est ton trip man, faut pas chercher plus loin ! »

Il n’est pas impossible que je me reprenne un petit Pynchon un de ces jours.

Edouard

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Refuge en enfer : Comment l’hôpital juif de Berlin a survécu au nazisme.

L’auteur a entamé à la fin des années 1970 une enquête approfondie sur un épisode incroyable – et méconnu – de la dernière guerre.
Anthropologue et diplômé en droit, il a interrogé des dizaines de survivants de l’Holocauste.
Le sinistre Le Pen parlerait probablement d’un ‘détail’ de l’Histoire.

Les troupes soviétiques libérant Berlin en avril 1945 n’en croient pas leurs yeux. En pleine ville, ils découvrent un bâtiment occupé par des centaines de personnes, malades, infirmières, médecins, personnel d’entretien, juifs en grande majorité.
À travers vents et marées, cet hôpital a survécu aux épouvantables poursuites auxquelles étaient soumis les Juifs depuis la moitié des années 30. Les nazis y trouvaient leur compte, puisque l’hôpital servait aussi d’antichambre aux convois vers les camps de la mort. Avec un cynisme hallucinant, ils y envoyaient les malades et les blessés, afin de les retaper avant de les gazer. Le directeur de l’hôpital, un certain Dr Walter Lustig, personnage fort ambigu puisque lui-même juif, obligé de collaborer avec les SS, traité de collaborateur par certains, a disparu sans laisser de traces après la fin de la guerre.

Dans ce livre hallucinant, le sordide côtoie l’héroïque à chaque page.
Et l’avertissement reste de mise: d’où qu’il vienne, le totalitarisme doit être combattu par tous les moyens.

Daniel B. Silver – Ed. Versailles – 302 p.

Amitiés secouées,

Guy

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