Les Jeux de la nuit

Trois longues nouvelles:
La fille du fermier Sarah, violée à 15 ans, deviendra prédatrice afin de se venger .
Chien Brun, petit délinquant exilé à Toronto, rejoint clandestinement les États-Unis.
Les jeux de la nuit, une formidable histoire de loup-garou (lycanthrope en termes savants).
Le jeune Samuel, fils de deux universitaires américains, devient absolument incontrôlable les nuits de pleine lune.
Sa puberté précoce fait de lui un authentique prédateur sexuel. Ses crises de violence incoercibles le forcent à prendre des sédatifs deux jours par mois.
À l’origine des symptômes, une agression par un colibri(!), et une morsure infligée par un louveteau.
Jim Harrison s’est emparé de ce thème mythologique, et en fait une histoire hallucinante, d’une intelligence rare.
La vie dans la nature, la bestialité (dans le sens générique) des humains, la vie en société, le vécu de la différence, tout cela avec une vitalité époustouflante, m’a convaincu que Jim Harrison est et restera un géant de la littérature américaine.
Une amie lectrice eut un jour l’occasion de rencontrer cet auteur lors d’un salon du
livre.
Elle fut profondément déçue par la grossièreté et le côté ours mal léché de l’écrivain.
Peut-être est-il rougarou acadien?
Si nous voulons bien connaître un auteur, lisons ses livres 😉
Amitiés anthropomorphes,
Guy.
Jim Harrison – Flammarion – 334 p.

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