« Londres, 1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE – juillet 1940 – juin 1946), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables.
Quelques mois plus tard, le jeune Paul-Émile quitte Paris pour Londres dans l’espoir de rejoindre la Résistance. Rapidement recruté par le SOE, il est intégré à un groupe de Français qui deviendront ses compagnons de coeur et d’armes. Entraînés et formés de façon intense aux quatre coins de l’Angleterre, ceux qui passeront la sélection se verront bientôt renvoyés en France occupée pour contribuer à la formation des réseaux de résistance. Mais sur le continent, le contre-espionnage allemand est en état d’alerte.
L’existence même du SOE a été longtemps tenue secrète. Soixante-cinq ans après les faits, Les Derniers Jours de nos pères est un des premiers romans à en évoquer la création et à revenir sur les véritables relations entre la Résistance et l’Angleterre de Churchill. »
J’avais entendu parler d’Anglais parachutés, mais je ne connaissais pas le SOE. Le livre est un peu (beaucoup) romancé, mais, surtout, très bien documenté. J’ai transpiré lors des entraînements, tremblée lors des largages, frémie lors des actions, preuve que ce livre m’a passionnée.
Une page d’Histoire intéressante à connaître que j’ai lue d’un bout à l’autre, mais que j’ai été contente de quitter parce que la guerre est toujours une barbarie sans nom.
La Martine désarmée
DICKER Joël
Éditions de Fallois, 2012, 333 p.
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