90%, c’est le chiffre que je veux retenir pour ces élections. 90% des Parisiens ont voté Macron. La ville de France la plus meurtrie par les attentats islamistes n’a une fois de plus pas cédé au repli sur soi et la xénophobie. Loin de se laisser séduire par les sirènes de DEASH, la capitale a une fois de plus fait le choix de l’ouverture au monde. L’endoctrinement de jeunes paumés pour les mener au suicide, les meurtres barbares de Parisiens et de touristes innocents, le coût de l’entretien des réseaux, du matériel, de l’endoctrinement…tout ça pour quels résultats ? Franchement, on se demande.
Pourquoi certaines initiatives humaines prospèrent alors que d’autres périclitent inexorablement ? Pourquoi Emmanuel Macron, inconnu il y a encore quatre ans, est devenu président de la République sans parti et sans jamais avoir été élu ?
C’est de la magie, c’est fascinant.
De même, on peut se demander pourquoi le Brexit n’a pas pris sur le continent, pourquoi il n’a pas entraîné un effondrement de l’Union européenne, tout comme la Révolution française qui avait en son temps boulversé l’Europe du XIXe. On peut toujours avancer des explications, dire que l’Angleterre est une île, que sa position au sein de l’institution était déjà tellement marginale qu’elle ne pouvait contaminer personne en décidant de quitter l’Union. On pourrait dire aussi que sa blessure d’empire d’échu s’est moins bien cicatrisée que celle d’autres États continentaux comme la France, l’Autriche, l’Espagne et bien entendu l’Allemagne. On pourrait ajouter que les Anglais devaient quitter l’Union européenne pour prendre conscience que cette dernière, contrairement à ce que voulaient leur faire croire leurs dirigeants, n’était pas la cause de tous leurs maux, pour qu’ils prennent vraiment conscience de leur identité et de leur place dans Le Monde. Mais bon, il restera toujours une part de mystère.
Dans 100 ans, l’être humain sera gouverné par des machines qui auront traduit en logarithme toutes ses pensées, tous ses actes, et satisferont tous ses désirs sans même qu’il prenne le temps de les exprimer. Tout acte aura un effet certain et le mot « surprise » disparaîtra du langage commun. L’homme perdra son humanité à mesure qu’il montera dans l’échelle sociale et sombrera dans l’ennui découlant de l’accès aux très hautes technologies. Ce sera la fin du monde puisque ce que nous appelons ainsi n’aura jamais rien été d’autre que la fin de l’être humain.
En attendant….
Édouard