Le jeune auteur avait connu un énorme succès avec ‘La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert’, couronné par le grand prix du Roman de l’Académie française.
Il récidive – ou il rechute – avec cette histoire de famille se passant également aux États-Unis.
Les Goldman se présentent comme une famille apparemment unie. Ceux de Baltimore sont riches, tout leur réussit. Ceux de Montclair, dont fait partie le narrateur, le même Marcus Goldman racontant le premier livre, n’ont ni la faconde ni la réussite des cousins.
Dès le début de l’histoire, il est question du Drame (avec un D majuscule).
Il faudra la fin du livre pour en connaître le fin mot.
C’est bien écrit, le lecteur se laisse mener par le bout du nez, comme dans l’Affaire Harry Quebert.
Certains semblent mal digérer le succès du Suisse Joël Dicker. Lui semble ne pas en avoir cure. Comme en politique, la littérature a besoin d’un coup de balai. Tant pis pour les pisse-vinaigres. Il a la vie devant lui, il aura l’occasion de se renouveler.
Amitiés alpestres,
Guy
Joël Dicker
De Fallois
Poche – 593 p.