« Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer : Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Son seul indice : deux noms sur une photographie retrouvée dans des papiers de famille. Une réponse arrive : Stéphane a reconnu son père.
Commence alors une longue correspondance, parsemée de détails, d’abord ténus puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant des archives et cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. »
Un roman épistolaire palpitant puisque les éléments nous sont donnés petit à petit, crescendo jusqu’à la fin. Le tout entrecoupé de la description d’une photo avec une telle profusion et précision du détail qu’il me semblait l’avoir sous les yeux.
Un livre très bien écrit qui m’a passionnée au point de ne pas sauter une ligne et même de le relire 3 fois pour bien m’imprégner de la situation et pour le plaisir de lire. Voilà qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps !
Je vous en dévoile un peu plus. Il s’agit de deux histoires d’amour. Celle malheureuse des parents dans les années 68 puis celle des deux jeunes, 30 ans plus tard, plus décontractés, avec de l’humour parfois, mais lente et pleine de pudeur, de respect et d’amour des autres. Il n’est pas facile d’admettre la trahison des autres. Mais, Chuttttt !
Un vrai bain de jouvence et un grand plaisir de lecture.
La Martine « in restauro »
GESTERN Hélène
Arléa, 2011, 274 p.
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