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« Frank Money est Noir, brisé par la guerre de Corée, en proie à une rage folle. Il doit retrouver à Atlanta sa jeune sœur Cee, gravement malade, afin de la ramener dans la ville de leur enfance en Géorgie « le pire endroit du monde ». S’engage pour lui un périple dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950 où dansent toutes sortes de démons. Avant de trouver, peut-être, l’apaisement. Parabole épurée, violemment poétique, Home conte avec une grâce authentique la mémoire marquée au fer d’un peuple et l’épiphanie d’un homme. »
Je n’ai rien trouvé de tout ça. Un livre de plus sur la ségrégation, mais la parabole est trop épurée par rapport à la « rage folle » de Frank qui nous raconte l’histoire, passant du passé au présent avec des petites notes pour le lecteur. La poésie, où est-elle ? Je n’en ai vu qu’au début et à la fin, mais tellement absurde que je l’ai survolée négligemment. Quant à la grâce authentique, ce n’est pas le terme que je donnerais au style plutôt surréaliste et elliptique du récit. Pas étonnant que Mme Morrison ait eu le Prix Pulitzer et Nobel. Son livre n’engage à rien. Ce n’est qu’une ébauche de la ségrégation et le retour des soldats de Corée. Des sujets trop tristes à développer, sûrement. Il paraît que c’est le style de la dame.
Bref ! Je n’ai pas aimé. Trop noir, trop triste, trop négatif, trop décousu surtout. Sur le sujet, j’ai préféré « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ». Je n’ai pas compris le but de ce livre ni ce que cherchait à nous dire l’auteur.
Il fallait sûrement lire entre les lignes et non en diagonale.
Je note la Rédemption finale. Enfin, si j’ai bien compris.
La Martine qui replonge dans un autre Inoué pour se remonter le moral.
MORRISON Toni 10/18, 2012, 142 p.

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