Présenté par la revue Lire comme la découverte littéraire de ce printemps 2014, ce livre me laisse sur ma faim.
Le terme est faible.
Simon ,victime d’un accident de voiture, se retrouve à l’hôpital en coma dépassé.
Les médecins demandent à ses parents l’autorisation de prélever ses organes pour les greffer.
Je n’aime pas trop les histoires de docteurs, mais cette histoire en vaut bien une autre.
J’ai été agacé par le style prétentieux de la prénommée Maylis.
Cette personne est bien renseignée, elle a même assisté ‘en vrai’ à une greffe cardiaque.
Les salles d’opération n’ont plus de secrets pour elle.
Elle me fait penser à Muriel Barbery (L’élégance du hérisson) qui m’avait fait transpirer en 2009.
Oserai-je employer le terme de style amphigourique ou emberlificoté? Oui.
Les réactions des personnages non comateux: agitées et (hyper)ventilatoires.
J’ai sursauté à plusieurs reprises en lisant ‘mêmement’ (oui,comme George Sand il y a fort longtemps)
L’adverbe, prononcé à voix haute, ferait plutôt penser à une chèèvre.
La scène des trois pizzas m’a semblé particulièrement consternante.
Amitiés chirurgicales,
Guy.
Maylis de Kerangal – Verticales – 281 p.
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