Rien ne s’oppose à la nuit

Ce titre étrange est emprunté à une chanson d’Alain Bashung ‘Osez Joséphine’, un morceau plutôt sombre et mélancolique dont la musique convient très bien à ce livre. Delphine de Vigan raconte sa mémoire familiale, avec ses joies, et surtout ses peines. Sa maman, issue d’une famille nombreuse, a connu de nombreux deuils, et elle souffrait pour sa part de troubles bipolaires, maladie appelée anciennement psychose maniaco-dépressive.

Cette plongée dans des secrets profondément enfouis ne se raconte pas. Comme l’avoue l’auteure, elle n’est pas sortie indemne de son livre. Le lecteur non plus, à condition d’accepter de se laisser prendre par la main. Je n’oublierai pas le personnage de Liane, la grand-mère, liée à son mari jusqu’à ce que la mort les sépare. Et le diable sait qu’il lui en a fait voir de toutes les couleurs, sous des dehors altruistes et généreux.

Amitiés famille(?)

Guy

Delphine de Vigan – JCLattès – 437 p.

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