Au piano

Il est bien connu que la pratique du piano demande au concertiste une discipline sans faille.
Max en sait quelque chose, lui qui peine à résister au trac, et qui présente une attirance pour les boissons spiritueuses nuisant à sa carrière.
Dès les premières pages, le lecteur apprend que Max mourra de façon violente dans une vingtaine de jours.
Mais le livre ne se termine pas là.
Dans la deuxième partie du livre, qui en compte trois, Max se réveille dans un monde inconnu.
Inutile d’en révéler plus, pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture.

J’aime beaucoup le ton moqueur et déjanté de Jean Echenoz. Il ne craint pas de s’adresser au
lecteur comme à un confident. Ses digressions souvent hilarantes sont canalisées par un style
sans aucune faille.

À conseiller à la plage,

Guy

Jean Echenoz – Ed. de Minuit – 223 p.

Une réflexion sur “Au piano

  1. Doud 28 janvier 2018 / 11 h 02 min

    Merci Guy pour ce post. Je viens de terminer. Pas mal, j’aime beaucoup ses jeux de style. Fin un peu en queue de poisson je trouve tout de même. C’est un peu un mix entre « le pingouin » dont t’a parlé Pierre à propos du « lapin en Laponie » et « la nébuleuse du crab »

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