Moins connu que Henning Mankell, Johan Theorin possède le même sens de l’atmosphère.
L’île d’Öland se trouve dans la mer Baltique, au large de la Suède à laquelle elle est reliée par
un pont de six kilomètres.
Le climat y est propice aux histoires de revenants.
La famille Westin, décide de quitter Stockholm pour s’ installer sur l’île . Quelques jours après leur arrivée,
Katrine Westin est retrouvée noyée. Son mari s’enfonce dans la dépression. Alors que d’inquiétantes légendes
autour de leur vieille demeure refont surface, la jeune policière chargée de l’enquête est vite convaincue que
cette mort n’est pas accidentelle…
Porté par l’écriture très personnelle de Theorin, un suspense où passé et présent s’entrecroisent dans un climat troublant,
aux limites du fantastique. Theorin est un écrivain des climats et des ambiances, des tout petits riens dont la lente et modeste
accumulation provoque chez le lecteur un malaise diffus.
Tout cela n’est pas très rigolo, mais c’est drôlement bien tourné.
Amitiés brumeuses et scandinaves,
Guy
Johan Theorin – 416 p. – Poche