Edition et Freddy

Quatre mois que j’ai envoyé mon manuscrit à huit éditeurs. La première réponse avait fait l’objet du billet « édition et refus ». Elle aura été la plus positive.
La deuxième réponse était une lettre type qui débutait par « madame, monsieur » sans citer mon roman. Les trois autres réponses qui suivirent étaient un peu plus personnalisées, mais du même tonneau. L’une d’entre elles était assez mal écrite et une autre était peut-être un peu trop bien écrite compte tenu du peu de consistance du message. Au bas de ces quatre courriers, un paragraphe précisait que si je ne venais pas chercher mon manuscrit sur place dans un certain délai, il serait détruit (je n’y suis pas allé).
Au début de l’année, il me manquait trois réponses. La sixième réponse négative m’est arrivée aujourd’hui par mail en réponse à une relance faite la semaine dernière. A midi, j’ai eu la septième réponse par téléphone : « on ne répond que si on décide de publier. Au bout de deux-trois mois, il faut considérer que la réponse est négative». La dernière m’est arrivée par déduction. Sur le site de l’éditeur, il est indiqué qu’une réponse écrite est envoyée dans les trois mois de l’envoi du manuscrit et qu’après quatre mois, celui-ci est détruit. Je n’ai pas reçu de réponse, mais cela fait quatre mois que j’ai envoyé mon roman. Dois-je considérer que c’est un refus ? Je considère que oui même si ce n’est pas très clair. Je ne veux pas d’un huitième refus explicite.
Je réalise maintenant ce que la première réponse avait d’extraordinaire. Non seulement le manuscrit m’était retourné, mais il y avait des vraies orientations et une signature avec un nom et un prénom. En relisant mon guide fétiche, j’ai compris ce que ce patronyme avait de précieux : une personne à laquelle renvoyer un manuscrit retravaillé.
– Et maintenant ?
– …
– Le retravailler et le renvoyer au premier éditeur qui a donné sa réponse ?
– Oui.
– L’envoyer à d’autres éditeurs ?
– Peut-être.
– Explorer d’autres modes de diffusion (BD, boîtes de prod, édition numérique, concours…) ?
– Peut-être.
– Se lancer dans l’écriture d’un nouveau roman ?
– D’ici la fin de ma vie, certainement, mais pas tout de suite (trop chronophage).
– Continuer à écrire ?
– Pfff…évidemment.
Bref, comme dit Freddy Mercury : the show must go on.

Edouard

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