Séduit par une critique parue dans Lire, où l’on parle d’un cocktail à base de Georges Perec, Anna Gavalda, et Michel Houellebecq,
je me suis englué dans un invraisemblable galimatias, non pas cocktail, mais bouillie rance pour chats.
Senta rencontre Thomas dans un café de Kreusberg, à Berlin.
Coup de foudre immédiat, suivi d’une plongée dans le stupre et la fornication.
Pas de quoi fouetter un chat.
Mais le livre tourne au cauchemar quand l’auteure se perd dans des digressions à propos d’informatique (Thomas est ingénieur système), en passant par des comparaisons stylistiques théâtrales et picturales.
La dénommée Senta semble passablement givrée.
L’hallucination devient complète lors de la description de l’urinothérapie, que je n’aurai pas le mauvais goût de décrire ici. Le coup de grâce: deux pages sur le quickie.
Ne me considérant pas comme un type bégueule, je me demande si notre monde ne vire pas à la décadence complète? L’humour désopilant annoncé ne m’a pas fait rire une seule seconde.
Amitiés pisse-vinaigre,
Guy.
Iris Hanika – Poche – 285 p.
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