Bruits du cœur

Adrian, 39 ans, ami d’enfance du narrateur, meurt à New York d’une crise cardiaque. La veille de sa mort, il avait envoyé une lettre à son ami, à Copenhague, lui disant « qu’il aimerait lui parler d’une chose qui le tourmentait depuis un moment. » C’est l’occasion pour le narrateur de se souvenir et de nous raconter leur histoire, leur enfance, leurs amours et désamours et surtout parler de leur amitié, très forte, mais qui, avec la distance et le temps, s’était un peu estompée.
Au fil du récit nous apprenons beaucoup de choses sur leur passé qui n’a rien d’idyllique. Tout nous est raconté par petites touches sensibles, souvent pudiques, mais avec réalisme.
J’ai bien aimé le style d’écriture avec de petites descriptions pleines de poésie comme les estampes japonaises dont le narrateur était devenu expert.
« Bruits du cœur » nous conte toutes les phases de l’amour avec ses bons et mauvais moments, les illusions et les désirs que l’on prend parfois pour de l’amour, l’amour que l’on trouve quand on ne l’attendait plus. Le tout est analysé avec justesse et objectivité. Nul n’est épargné.
L’auteur nous dit à plusieurs reprises que la mémoire est subjective et que cette histoire racontée par quelqu’un d’autre aurait pu être différente, voire ne jamais exister…
Ce livre est antérieur à « Les mains rouges ». J’ai retrouvé l’abondance des détails et des personnages, mais j’ai préféré « Bruits du cœur » pour son côté intimiste et plus doux.
La Martine sous le charme
GRONDAHL Jens Christian
Gallimard, 2002 (1999), 267 p.

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