Solo

Mission impossible pour William Boyd.
Faire revivre James Bond, icône des golden sixties, relevait de la gageure.
L’agent secret est envoyé au Zanzarim, afin d’y mettre fin à une guerre civile sanglante. Rien de moins.
Il y rencontre une ravissante métisse, sera rapatrié grièvement blessé, et continuera sa mission de son propre chef (Solo) en se rendant à Washington. Il lui arrivera des broutilles, de même qu’à sa complice, et au méchant de service.
La pirouette finale m’a semblé particulièrement tordue.
Le Bond de Boyd est macho (comme celui de Fleming), mais beaucoup plus violent et sans scrupules. Un personnage fort peu sympathique en somme. D’ailleurs, il ne boit pas de thé.
J’avais gardé le souvenir d’un agent secret pour rire, et je retrouve une brute sans foi ni loi.
Est-ce le monde qui a changé ou deviendrais-je gâteux?
Ceci dit, l’histoire est bien ficelée. William Boyd est un auteur de tout premier plan. Son avant-dernier roman m’avait emballé ( « L’attente de l’aube »). Il se sera offert une petite récréation.
Difficile de toucher aux archétypes.
Les carrières de Tintin, de San Antonio, de Maigret… (liste à compléter) se sont interrompues avec la disparition de leur créateur. Qu’ils reposent en paix.
Amitiés funéraires,
Guy
William Boyd – Seuil – 342 p.

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