Le Chagrin

Un livre coup de poing, par un véritable écrivain.

William raconte sa vie, depuis la rencontre de ses parents. Théopile du Noyer de Pranassac, rejeton d’une famille de petite noblesse désargentée, s’éprend de la très belle Suzanne Vrébois, fille d’un négociant bordelais. Nous sommes en 1944, la guerre se termine. La famille a choisi le parti de Vichy, et gardera une rancune tenace vis-à-vis de De Gaulle. Leur position ultraconservatrice sera à l’origine d’une famille de 10 enfants, de positions racistes, de soutien au colonialisme.

Théophile, surnommé Toto, mène sa barque, plutôt mal que bien. Endetté, il tentera d’user de toutes les ficelles pour surnager avec sa famille. Suzanne, de son côté, veut une vie mondaine, et donc coûteuse.

La famille sera expulsée deux fois, avec tous les dégâts que l’on peut imaginer.

William-Lionel garde un amour sans limites pour Toto, et il déteste sa mère, de plus en plus hystérique.

Ce livre m’a paru écrit avec une grande sincérité. Le style est direct, s’adresse au lecteur comme à un
confident. Il raconte son premier mariage, manqué en grande partie de sa faute. Le deuxième mariage est en cours lors de la rédaction du livre, et il semble que Blandine, la deuxième épouse, ne rigole pas tous les jours. Lionel est cyclothymique, et il ne cache pas que l’écriture est son garde-fou.

J’ai beaucoup aimé. D’autres ont détesté.

Amitiés amour-haine,

Guy

Lionel Duroy

J’ai Lu – 734 p.

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