Ouest

Une photo ancienne, une autre à la une des journaux. Ça alors, c’est le même chien !!!

De là part une histoire de garde-chasse et de son baron de maître, de 1848 (environ) à Napoléon III.

Le garde-chasse a des idées bien arrêtées sur la place qu’il doit tenir et le maître est bien pervers. Il ne sait pas tenir son rang.

Faut-il en déduire qu’il s’agit d’un livre sur le rapport maître/valet, comme je l’ai lu ? Pourquoi pas ! Encore que tous les maîtres ne tuaient pas leurs maîtresses en « jouant ». Et que tous les valets ne séquestraient pas forcément leur patron. Rapport de chantage mutuel serait plus juste.

Le baron, un peu halluciné tout de même, se disait révolutionnaire et s’était pris d’une violente passion pour Victor Hugo qu’il voulait kidnapper à Guernesey et ramener en France pour le mettre à la tête du pays, en se servant de son garde chasse pour les « basses manœuvres ».

L’écriture est bizarre (comme je l’avais lu, aussi). Pensées, narration et dialogues sont à la suite sans tiret. Il faut avoir envie de démêler l’écheveau. Un rien pénible.

Ah oui, vers la fin, il y a un suspense terrrrrrible. En gardant son baron en « résidence surveillée », le garde-chasse se trouve prisonnier aussi puisqu’il ne peut aller à la chasse avec sa meute. La folie monte. Aaaaah !

Victor Hugo l’a échappé belle ! Moi pas et je l’ai lu jusqu’au bout (en diagonale, quand même.)

Livre Inter 2007. (?) D’ailleurs, l’auteur accumule les prix. (France télévision, Académie du Maine, Culture et Bibliothèque, etc.)

La Martine qui, elle, accumule les navets.
François Vallejo
Viviane Hamy, 2006
267p

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Histoires de comédies musicales

12 mai 2012, 20h15, métro Bonne-Nouvelle. Le Grand Rex est bien l’endroit où j’ai vu « 2001 odyssée de l’espace » il y a …un certain nombre d’années. Je n’y étais pas retourné depuis. Lieu grandiose pour spectacles grandioses. Ce soir, c’est « comédies musicales » chantées par les chœurs de France. Une première pour moi qui suis super nul en comédies musicales. C’est pas trop mon truc à la base : des gens qui s’agitent à la radio sur des airs rabâchés des milliers de fois, des paroles simplistes… Mais il se trouve qu’une collègue de bureau fait partie des chœurs et que je me suis engagé à venir l’écouter.
J’arrive dans l’immense salle de spectacle. Le rideau se lève sur 200 choristes (hommes et femmes) habillés en blanc. Au milieu, un petit orchestre composé de 6 musiciens donne une touche jazzy à l’ensemble.
J’essaie de trouver ma choriste, pense l’avoir vue en bas à droite avant de me rendre compte que ce n’est pas elle. Finalement, je la repère au fond à gauche. En même temps, j’essaie de mémoriser des noms et des titres qu’égraine le monsieur loyal de la soirée et qui me parlent plus ou moins : « Show boat », « Porgy and Bess », « Gershwin »…
Ah ! « West side story ». Je connais, ça. « Maria, Maria… », « I feel Pretty… ». Oui, oui, ça me rappelle des vieux 45 tours et des vacances chez mes grands parents.
Et puis, petit à petit, je lâche prise, me laisse envoûter par la musique, les voix, la chorégraphie, les mouvements de ce grand puzzle mouvant de 200 pièces blanches qu’un jeu d’éclairages fait changer de couleur. Le rideau tombe à la fin de « let the sunshine » : c’est l’entracte.
Avec, la deuxième partie, je suis plus en terrain connu, mais finalement, connu ou pas connu je m’en fous pas mal. Le risque, serait plutôt le trop connu : « Starmania », «Notre dame de Paris », « Roméo et Juliette »…mais finalement, tout passe grâce à des medleys bien montés, quelques arrangements vocaux (pour « quand on arrive en ville » en particulier) et une très bonne articulation des chorégraphies et des lumières.
Je dois reconnaître que « les rois du monde » dans ces conditions, c’est quand même autre chose qu’à travers les ondes d’une radio ou au milieu des rayons d’un supermarché.
C’est quand la prochaine comédie musicale ?

Edouard

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