Une photo ancienne, une autre à la une des journaux. Ça alors, c’est le même chien !!!
De là part une histoire de garde-chasse et de son baron de maître, de 1848 (environ) à Napoléon III.
Le garde-chasse a des idées bien arrêtées sur la place qu’il doit tenir et le maître est bien pervers. Il ne sait pas tenir son rang.
Faut-il en déduire qu’il s’agit d’un livre sur le rapport maître/valet, comme je l’ai lu ? Pourquoi pas ! Encore que tous les maîtres ne tuaient pas leurs maîtresses en « jouant ». Et que tous les valets ne séquestraient pas forcément leur patron. Rapport de chantage mutuel serait plus juste.
Le baron, un peu halluciné tout de même, se disait révolutionnaire et s’était pris d’une violente passion pour Victor Hugo qu’il voulait kidnapper à Guernesey et ramener en France pour le mettre à la tête du pays, en se servant de son garde chasse pour les « basses manœuvres ».
L’écriture est bizarre (comme je l’avais lu, aussi). Pensées, narration et dialogues sont à la suite sans tiret. Il faut avoir envie de démêler l’écheveau. Un rien pénible.
Ah oui, vers la fin, il y a un suspense terrrrrrible. En gardant son baron en « résidence surveillée », le garde-chasse se trouve prisonnier aussi puisqu’il ne peut aller à la chasse avec sa meute. La folie monte. Aaaaah !
Victor Hugo l’a échappé belle ! Moi pas et je l’ai lu jusqu’au bout (en diagonale, quand même.)
Livre Inter 2007. (?) D’ailleurs, l’auteur accumule les prix. (France télévision, Académie du Maine, Culture et Bibliothèque, etc.)
La Martine qui, elle, accumule les navets.
François Vallejo
Viviane Hamy, 2006
267p
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