Voilà un petit livre rafraîchissant et sans violence ! Ouf !
Nobu, poussé à la démission par une grande entreprise japonaise, fonde un Juku, établissement de cours privés du soir. Son épouse, infirmière, veut fonder une chorale. Un ancien élève de son père vient le voir et lui raconte ce qu’il s’est passé réellement avant que le père de Nobu se suicide.
Petite histoire d’une famille avec deux enfants qui vit son bonheur au jour le jour et se souvient sans dramatiser du passé.
J’ai beaucoup aimé l’écriture japonaise (zen et hyper polie) qui nous raconte cette histoire avec des détails fleuris.
Je me demande comment font les Japonais pour se relever de tout.
Un livre très positif.
L’auteur, né au Japon, vit à Montréal depuis 1991 d’où une édition franco-canadienne.
SHIMAZAKI Aki
Leméac/Actes Sud, 2010, 135 p.
La Martine béate.
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