« Dans la banlieue de Chicago, Tommie, onze ans, des dizaines de taches de rousseur et une mère qui ne la surveille pas, rencontre Lamb, la cinquantaine et qui traverse une mauvaise passe. Il est un peu pontifiant, un peu donneur de leçons, mais, des leçons, la fillette n’en à sans doute pas reçu assez, et elle l’écoute avec plaisir lorsqu’ils se donnent rendez-vous après l’école pour manger un hot-dog. En sa compagnie, elle voit le monde différemment.
C’est lui qui suggère qu’ils quittent la ville tous les deux. Il a un chalet dans la montagne, loin, au-delà des plaines du Midwest, où ils pourront vivre au grand air. Elle le soupçonne parfois d’affabuler, pourtant, un beau jour ils partent bel et bien. Elle n’a rien dit à ses parents, mais ce n’est pas grave. Ce sera leur secret à tous les deux. Quel mal y a-t-il à ce qu’un cinquantenaire emmène une gamine de onze ans à la montagne, dans un chalet isolé de tout ? »
J’adore ces gars qui, par leur pouvoir de persuasion, amènent leurs victimes à croire qu’elles désirent ce qu’elles disent ou font pour lui. C’est le cas de Lamb, menteur compulsif. Ses petites amies l’adorent et ne peuvent vivre sans lui…
Je déteste ces livres qui appâtent par un sujet plus ou moins scabreux et finalement ne disent rien, ne prouvent rien avec un assemblage de mots en désordre, des phrases, des idées qui ne se terminent pas, des suppositions que l’on laisse au lecteur, du faux odieux aux remords les plus poignants.
Ils sont là pour justifier Lamb et ses pensées vaseuses. Quand je vous dis que les plus machos sont les femmes !
Du people de bas étage !
La Martine en rogne
NADZAM Bonnie
Fayard, 2013 (2011), 247 p.
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