Cette vieille dame (elle a mon âge) écrit des dystopies. Contrairement à l’utopie, la dystopie raconte des histoires terrifiantes,
et se veut une critique de notre société.
J’avais eu de la peine à arriver au bout de La servante écarlate, gros succès de librairie de longue date, avec un rebond récent
grâce à la série TV.
Prenant mon courage à deux mains, je me suis lancé dans la lecture du petit dernier de miss Atwood: C’est le coeur qui lâche en dernier.
Au bout de 80 pages, je jette l’éponge. KO technique. Notre société va-t-elle vraiment aussi mal? Les critiques parlent de chef d’oeuvre,
d’auteure géniale, grande dame de la SF, nobélisable (!), candidate au Prix Femina…
Petite question à mes amis lecteurs: sont-ce mes neurones qui lâchent? Le coeur va bien, merci.
Depuis ce coup de mou, j’ai entamé Petite Poucette de Michel Serres.
Un vieux monsieur autrement plus optimiste que la Canadienne précitée.
Amitiés revigorées,
Guy.
Margaret Atwood
10-18
2018