Je n’avais pas aimé le I. Ne me demandez pas pourquoi je suis allé voir le II. Difficile à expliquer. Peut-être qu’il y avait quelque chose que j’avais espéré percevoir dans le premier opus. Ce quelque chose, on le retrouve dans les premières minutes. L’apparition d’Anthony Stark se faisant retirer son armure sur scène accompagné de « Starkettes » et devant un public en délire est assez géniale. Le concept de base est intéressant : Anthony Stark n’est pas une sorte de Largo Winch le jour et Iron Man la nuit, mais il est Iron Man et Largo Winch de jour comme de nuit. Comment arrive-t-il à gérer cette double identité permanente ? La réponse est « très mal ». Ce concept est malheureusement noyé sous un flot confus qui fait rapidement ressembler le film à une parodie de Bioman qui fera rire au 14e degré les trentenaires nostalgiques de la grande période du club Dorothée et des Musclés.
Difficile de raconter l’histoire tant le scénario est un grand n’importe quoi. Anthony Stark, plus golden boy que superhéros, héritier d’un groupe industriel d’armement, se bat avec l’armée américaine qui veut acheter son armure magique. Au même moment, au fin fond de la Sibérie, un vieillard meurt après avoir donné à son fils (Mickey Rourke) ses dernières recommandations. On ne sait trop pourquoi, Mickey (qui n’a pas vraiment le physique slave) décide de se construire une armure magique bien à lui et d’aller tuer Anthony Stark. On le retrouve sur la piste du grand Prix de Monaco, déguisé en très très méchant. Va alors s’engager une poursuite mettant en scène d’un côté le Russe et le concurrent de Stark et de l’autre Iron Man, accompagné de sa fidèle Peper (le seul personnage bien) et d’une femme « couteau suisse » tombée du ciel: Scarlett Johansson qui surjoue affreusement (peut être est ce du second degré, mais on a du mal à savoir…).
Bref, c’est un grand gloubi-boulga sans queue ni tête, à regarder à la rigueur quand il passera dans un an sur canal+ ou dans deux ans sur M6.
Un point positif quand même, la bande son même si à mon goût le volume est beaucoup trop fort : de « London Calling » à « Highway to hell » en passant par « Another one bites the dust », les grands classiques du rock sont là.
Edouard
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