À force de trop lire, j’ai l’impression d’avoir déjà lu la plupart des livres, de reconnaître l’histoire et si ce n’est pas exactement la même, elle ressemble à beaucoup d’autres.
Maintenant, ce que je cherche dans un livre, c’est le rêve ou qu’il me surprenne.
Las !, beaucoup d’auteurs « écrivent pour leur banquier » (entendu ce matin, sur France Musique, par Nicolas Rey venu présenter son nouveau livre… Il est ben honnête, ce missiou. À retenir pour Ne Pas Lire…)
Prix « Polar international » de Cognac
Je ne qualifierai pas ce livre de polar puisqu’il n’y a pas de crime, ni de policier, mais plutôt de roman à suspense.
Sayaka a reçu, en héritage de son père, une clé à tête de lion et un plan pour atteindre une maison près d’un lac. Elle demande à un ex-petit ami de sa jeunesse de venir avec elle. Sayaka est mariée à un homme toujours absent, elle a une petite fille qu’elle maltraite et n’arrive pas à aimer et comme elle n’a aucun souvenir des ces cinq premières années, elle pense que tout vient de là.
Ils y vont pour passer la journée, mais, allant de surprise en surprise, ils y resteront 3 jours. Ils trouvent le journal d’un garçonnet, font des suppositions qui s’avéreront plus ou moins fausses avec les indices trouvés au fur et à mesure.
Une histoire bien écrite, qui distille le suspense au goutte-à-goutte des rebondissements ce qui fait que j’ai eu du mal à lâcher le livre.
Une histoire qui n’apporte rien, qui ne chamboule pas la vie, mais qui fait passer un très bon moment et m’a étonnée, sortie du marasme de mes lectures navets du moment.
« Keigo Higashino est né en 1958 à Osaka. Auteur de nombreux romans, il est une des figures majeures du polar japonais. »
La Martine ravi-i-yeu
HIGASHINO Keigo
Babel noir, 2012 (Actes Sud, 2010 – 1994), 254 p.
Rejoignez Azimut sur Facebook en cliquant ici et soyez prévenu de toute nouvelle publication.