L’écume des jours

Les amours de Colin et Chloé, racontées par un poète
de 26 ans, fou de la vie et du jazz.
Un livre bourré d’inventivité , de burlesque, de
tragique. Le monde magique de Vian se plie au vécu
des héros. Chaque page révèle une surprise. La langue,
manifestement héritée du surréalisme, emporte le
lecteur dans un monde de sons et d’odeurs.
Le ton est donné dès les premières pages: « il était
presque toujours de bonne humeur, le reste du temps il
dormait ». « …À l’intérieur de son thorax, ça lui
faisait comme une musique militaire allemande, où on
n’entend que la grosse caisse. » « On tombait dans un
couloir obscur qui sentait la religion ».
Les allusions à Jean-Sol Partre abondent. Avec humour
et admiration.
Néologismes et mots-valises à foison. (J’ai retenu le
docteur et sa trousse à doctoriser). Et les parents
sont des ‘relatifs’.
Un enchantement, dans tous les sens du mot…
Amitiés surréalistes,
Guy

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