483 pages de poncifs du polar. Nous avons tous les éléments d’un polar médiocre, sans imagination avec, m’a-t-il semblé, des copier/coller d’autres polars. Après une canicule torride à 30° dans un précédent roman, nous voilà avec l’hiver le plus froid que la Suède ait connu. Pas étonnant que la flicquette, Malin Fors, délire, entende des voix et fasse des rêves atroces et prémonitoires. À mon avis ses délires sont dus, surtout, à l’alcool auquel elle ne sait pas résister. Avec ce froid polaire, faut la comprendre. Et puis il y a la voix du tueur et celle du trucidé qui se confondent, se mêlent au récit. Plus, plein de personnages qui se greffent au fur et à mesure de l’inaction. Pauvres flics congelés qui pataugent dans la glace !
En résumé : un obèse (150 kg) est retrouvé pendu à un arbre. Non seulement il est tout nu, mais défiguré et son gras est largement découpé.
Passage obligé par : « Qui est-il ? » – « Pourquoi ? » – « Comment ? » – « Quel est le monstre qui a fait ça ? »
L’auteur nous égare sur quelques fausses pistes ; normal ! Finalement il n’y avait pas tant de personnages que ça puisque la famille est élargie aux demi-frères et demi-sœurs. En fait, une banale histoire de famille « tuyau de poêle » qui s’entretue… C’est encore la faute de la mère !
Le tout conté avec trémolos de bons sentiments et Lyrico Spinto.
Là, oui, l’auteur prend ses lecteurs pour des débiles. Il n’y a même pas le second degré pour pouvoir en rire.
La Martine très « moui, bof ! »
KALLENTOFT Mons
Serpent Noir, 2009 (2007), 483 p.
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