Comme dirait notre ami Guy : « Les tranches de vie, en apparence anodine, donnent au lecteur un sentiment de bien-être. »
C’est ce que j’ai ressenti tout au long du livre
Un paragraphe pour Franck, un paragraphe pour Louise. Nous apprenons par petites touches ce qu’il leur est arrivé. Et puis les paragraphes se rejoignent, tout à fait par hasard, dans la ferme familiale.
Franck n’avait pas vu ses parents depuis 10 ans et avait à peine entraperçu sa belle sœur à l’enterrement de son frère, Alexandre.
Louise est belle, mais Franck ne peut pas « tromper » son frère, omniprésent.
« Ne pas pouvoir s’aimer, c’est peut-être plus fort que s’aimer vraiment. »
La nature tient aussi beaucoup de place et puis… il y a le petit Alexandre, le fils de Louise…
Ces deux-là se sont reconnus tout de suite par leur mal-être et se jurent de ne pas se faire du mal. Ils s’apprivoisent petit à petit. Ils renouent avec leur passé et nous disent ce qu’ils ont loupé.
La fin du roman nous laisse un espoir. Il n’est jamais trop tard pour réinventer sa vie.
Un livre très reposant, une bouffée d’oxygène… Ouf !!!
La Martine
JONCOUR Serge
Flammarion, 2012, 320 p.
Rejoignez Azimut sur Facebook en cliquant ici et soyez prévenu de toute nouvelle publication.