El fútbol a sol y sombra

Oui, j’aime encore le foot.
Connaissant mon peu de bases linguistiques en espagnol, un généreux ami uruguayen m’a fait parvenir la version électronique anglaise de ce livre.
Avec l’avertissement: ‘attention, marxiste pur et dur’.
J’ai  lu « Soccer in Sun and Shadow » avec le plaisir du gamin qui tape dans un ballon.

L’écrivain uruguayen a du style.
Surtout, il adore le fútbol.
Cet homme ne peut être mauvais.

La longue histoire du soccer regorge d’anecdotes.

La plus tragique: en 1942, en Ukraine occupée par les nazis, l’équipe du Dynamo Kiev est invitée à rencontrer les Allemands. Avec interdiction stricte de gagner. Emportés par le jeu, il gagnent. Les joueurs sont tous abattus d’un balle dans la nuque. On ne leur a pas laissé le temps de changer de maillot.

Moins tragique: en 1938, sous Mussolini, les Italiens bénéficient d’un coup de réparation. Le capitaine de l’équipe s’élance, l’élastique de son  pantalon  lâche, la foule hurle de rire, il retient son pantalon de la main gauche, et marque le but de la victoire.

Qu’importent les critiques sur la commercialisation à outrance de tout ce qui tourne autour du ballon rond.
Moi j’aime bien quand 22-2 types courent autour d’un ballon.

Un journaliste demanda un jour à Winston Churchil ce qui expliquait sa longévité.
Il répondit: Le sport. Je n’en ai jamais pratiqué.

Amitiés tactiques,

Guy

Eduardo Galeano

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