Voilà de quoi piocher pendant des années.
Comment l’écrit l’auteur: « Rien ne vaut l’écriture d’un tel dictionnaire pour se faire de nouveaux ennemis ».
Journaliste, romancier, biographe, blogueur, membre de l’ Académie Goncourt, il sait de quoi il parle.
Forcément subjectif et incomplet, ce tour d’horizon donne une seule envie: lire, et encore lire.
Deux de mes lectures récentes m’ont été inspirées par ce livre: Danube de Claudio Magris, et la Marche de Radetzky de Joseph Roth. Il y en aura d’autres.
Pierre Assouline a des admirations tenaces (Proust, que je n’aime pas, en fait partie).
Il a aussi des idiosyncrasies persistantes (aucun exemple ici, afin de lui garder votre amitié).
La grande littérature côtoie l’anecdote, et j’aime ça (comme dans la chanson)
Allez, pour vous encourager, celle-ci:
Un jour, George Bernard Shaw envoie à Winston Churchill deux places pour le théâtre accompagnées
d’un mot: « C’est pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si vous en avez un ».
À quoi l’intéressé répondit en renvoyant les places accompagnées de ce mot: « Merci, mais malheureusement je suis pris ce soir-là. Cela dit, je viendrai volontiers à la deuxième, si toutefois il y en a une ».
À la prochaine fois,
Guy
Pierre Assouline
Plon
882 p.
Dans le style, pensez à jeter un oeil au délicieusement subjectif « Dictionnaire égoïste de la littérature française » de Charles Dantzig.
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